Le Conseil supérieur de l’éducation rate le rendez-vous d’une évolution positive
Le 5 mai 2014
Le Conseil supérieur de l’éducation a rejeté ce jour, par 31 voix contre et seulement 3 voix pour, le projet de décret d’assouplissement du cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Alors même que de nombreux acteurs s’accordent sur les difficultés générées par le texte actuel, les membres de la communauté éducative présents au CSE n’ont pas été en mesure de trouver un consensus sur ce sujet, ni de le faire évoluer positivement.
La PEEP a voté pour le projet d’assouplissement :
- Car il ouvre des perspectives d’aménagement du temps scolaire plus grandes en prenant en compte les spécificités locales ;
- Car il permet également de libérer des mercredis matin afin d’organiser des activités sportives ou des sorties culturelles sur une journée ;
- Car il rend obligatoire la consultation des conseils d’école et l’évaluation de l’aménagement du temps scolaire.
Pour la PEEP, les assouplissements proposés constituaient ainsi une avancée notable, même s’il est regrettable que la maternelle n’ait pas été exclue de l’obligation d’application de cette réforme. Les retours du terrain montrent clairement la nécessité de concevoir une organisation des temps différente en fonction des cycles de l’Ecole.
La PEEP regrette également que l’aménagement du temps scolaire fasse abstraction des contraintes organisationnelles (animateurs, locaux, etc.).
A l’instar des territoires français, les vies des élèves et de nos écoles sont diverses et plurielles. A l’heure de la phase III de l’acte de décentralisation, il est temps de laisser les acteurs locaux - parents, enseignants, personnels et élus - décider du meilleur aménagement possible dans le respect d’un cadre national large.